Pour bien choisir leurs produits dans les rayons ou sur les étalages, les actifs ont appris à décoder les étiquettes. Ils sont nombreux à plébisciter les labels, qui leur apportent des véritables garanties… variables selon les pays. En Espagne et en Italie, par exemple, les labels sont d'abord annonciateurs de produits bons pour la santé (pour plus de 60 % des actifs). C’est le cas pour une personne interrogée sur deux dans les cinq pays concernés par l'étude (39 % seulement au Royaume-Uni).

En France, les différents labels proposés aux consommateurs servent en priorité à souligner la contribution des produits concernés à l’économie locale et nationale, pour une personne sur deux : une sorte de patriotisme alimentaire, de préférence nationale gastronomique. Dans les autres pays, ce critère est moins déterminant (37 % en moyenne), la proportion tombant à 31 % en Italie malgré des identités culinaires régionales très marquées.

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, les labels sont avant tout des gages de qualité. Ils agissent comme une garantie pour une personne interrogée sur deux dans ces pays, notamment au niveau du goût. C’est beaucoup moins le cas en Espagne (31 %), alors que la France et l'Italie sont dans la moyenne, avec environ quatre actifs sur dix qui voient dans les labels une assurance qualité au moment de passer en caisse.
