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Autoroute, gare, aéroport : trois univers, trois pauses

Autoroute, gare, aéroport : trois univers, trois pauses

Que vous soyez juilletiste ou aoûtien, adepte des grandes vacances ou victime du chassé-croisé, il y a toujours un point commun : la pause sous toutes ses formes.

Publié en juillet 2017

Sur l'autoroute, la pause est essentielle et rituelle. Sur l'autoroute, la pause est essentielle et rituelle.

S'engager sur l'autoroute des vacances fait toujours souffler un vent de liberté, si on fait abstraction des éventuels bouchons. De même, la pause sur une aire de repos ou de service est un rituel des congés bien rôdé. C'est un moment central dans le voyage, qui permet de détourner l'attention du sempiternel "quand est-ce qu'on arrive ?" ( la bonne réponse est "chaque de tour de roue nous rapproche"). On y passe généralement de 20 à 45 minutes, en fonction du programme : arrêt pipi, plein d'essence, pause café, déjeuner, sieste... Il y a aussi une sensation de dépaysement, comme un avant-goût des vacances, avec des marqueurs locaux et saisonniers, qui donne envie de s'arrêter ailleurs pour découvrir autre chose.

En gare, la pause est fonctionnelle et rapide. En gare, la pause est fonctionnelle et rapide.

Rallier une gare pour partir en train, c'est s'offrir un moment de détente... à condition de ne pas arriver à la dernière minute : les voyageurs y restent entre 3 à 45 minutes ! Avant de quitter la ville, on profite de ce temps pour une pause à la fois fonctionnelle, rapide et ambulatoire. On se déplace dans la gare, qui ressemble de plus en plus à un espace commercial moderne, à l'instar de la Gare Saint-Lazare ou de la Gare du Nord à Paris. Grâce à des repères géographiques et culturels, on profite sans stress de ces lieux de vie ouvert sur leur environnement pour flâner, se restaurer ou faire quelques emplettes.

À l'aéroport, la pause est récréative et impulsive. À l'aéroport, la pause est récréative et impulsive.

Se rendre à l'aéroport en période de grands départs est synonyme d'évasion. La maison, le bureau, la ville sont déjà loin derrière nous : les vacances ont commencé. Une fois la carte d'embarquement imprimée, les bagages enregistrés, le contrôle passé, commence une longue attente : 1 h 30 en moyenne. Eh oui, pas question de rater l'avion et de gâcher le début du séjour ! Quelle que soit l'heure, on a toujours un petit creux ou une envie de shopping, l'occasion de se dégourdir les jambes avant un long vol. Dans des aéroports transformés en centres commerciaux de luxe, le voyageur a ses exigences : il attend des services inédits et des offres innovantes. Prêt à se laisser séduire, il ne demande qu'à se faire plaisir...

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